Restauration des communautés de pollinisateurs : utilisation d'une approche en réseau pour surveiller la fonction de pollinisation

Abstract

La restauration écologique est un outil courant pour atténuer la perte d'espèces et d'habitats, avec pour objectif ultime de rétablir le fonctionnement des écosystèmes. On manque toutefois de preuves expérimentales à grande échelle pour déterminer si les techniques de gestion standard, telles que l'élimination des plantes exotiques envahissantes, restaurent effectivement les fonctions de l'écosystème au niveau de la communauté. L'une des fonctions clés de l'écosystème est la pollinisation par les animaux. Sur la base des résultats d'une étude expérimentale de réseau sur des affleurements rocheux (inselbergs) sur l'île de Mahé aux Seychelles, je présente des recommandations pour les praticiens de la conservation sur la façon d'incorporer une approche de réseau dans une évaluation de l'efficacité de la gestion. Les réponses aux actions de restauration par les communautés de plantes-pollinisateurs et les fonctions de pollinisation conduisent à plusieurs conclusions concernant la résilience de la faune et de la flore indigènes et le fonctionnement de l'écosystème. La structure du réseau de pollinisation semble être directement liée à la qualité et à la résilience des services de pollinisation, ce qui suggère que l'analyse du réseau peut être utilisée pour contrôler l'efficacité de la gestion. Je fournis des recommandations et des conseils pour encourager l'adoption d'une approche de réseau par les praticiens de la conservation qui cherchent à restaurer les fonctions de l'écosystème.