Conservation et fourniture de services écosystémiques : une revue de la littérature

Abstract

Les services écosystémiques sont les avantages que les gens tirent des écosystèmes, tels que l'air pur, l'eau douce et la pollinisation des cultures. L'objectif de cette analyse documentaire était de trouver des données empiriques illustrant la manière dont les terres protégées et les activités de gestion de la conservation affectent les services écosystémiques. La croyance largement répandue selon laquelle les écosystèmes naturels, tels que ceux que l'on trouve sur les terres protégées en Nouvelle-Zélande, fournissent une série de services écosystémiques est généralement étayée par la littérature. Des études internationales montrent que la végétation naturelle peut réduire la pollution de l'air, réguler les températures locales, améliorer la qualité de l'eau, réduire l'érosion des sols peu profonds et conserver les cycles naturels des nutriments. Elle peut également être bénéfique pour la lutte contre les parasites et la pollinisation des terres agricoles. Les zones humides peuvent améliorer la qualité de l'eau et jouer un rôle dans l'atténuation des sécheresses et des inondations. Les herbes marines, la végétation des marais salants et les mangroves peuvent réduire la hauteur et la force des vagues et jouer un rôle dans la protection contre les inondations. En outre, le maintien de la biodiversité préserve les bibliothèques génétiques et les possibilités futures de découverte de composés biologiques précieux. Les quelques études portant sur les effets des activités de gestion de la conservation sur les services écosystémiques indiquent que la restauration de la végétation peut améliorer la qualité de l'eau et les fonctions de stockage de l'eau, inverser la dégradation des sols à l'échelle locale et rétablir les interactions entre les plantes et les insectes. En outre, l'élimination de certaines espèces végétales envahissantes peut augmenter le rendement de l'eau. Malheureusement, très peu d'études sur les services écosystémiques ont été menées en Nouvelle-Zélande à ce jour, et seuls certains des résultats internationaux sont susceptibles de s'appliquer aux conditions néo-zélandaises. Par conséquent, si la conservation est probablement bénéfique pour une série de services écosystémiques en Nouvelle-Zélande, la rareté des données locales ne permet pas de déterminer où, quand et dans quelle mesure la majorité de ces avantages se manifestent.