Insectes envahissants : Risques et voies d'accès

Abstract

L'Australie ne peut pas se permettre d'accueillir davantage d'insectes colonisateurs tels que les fourmis de feu rouges importées, les fourmis électriques, les fourmis brouteuses, les fourmis folles jaunes, les fourmis d'Argentine, les fourmis africaines à grosse tête, les abeilles domestiques asiatiques, les gros bourdons terrestres et les guêpes allemandes. Ces envahisseurs coûtent cher à l'environnement et à l'économie australienne. Des centaines de millions de dollars sont consacrés à l'éradication, à l'échelle de l'Australie, des fourmis rouges de feu, des fourmis électriques et des fourmis brouteuses, en raison des dommages dévastateurs qu'elles peuvent causer à la faune et à la flore et de leur impact sur l'homme. Les autres fourmis se sont étendues trop loin pour être éliminées et sont donc présentes à perpétuité, constituant une menace pour la biodiversité, l'agrément humain et l'économie, ainsi qu'un fardeau à gérer pour les générations futures. Compte tenu des difficultés et du coût de l'éradication ou du contrôle des insectes envahissants, l'une des priorités absolues de la biosécurité en Australie doit être d'empêcher l'arrivée et l'établissement d'espèces plus nuisibles. Pour ce faire, les autorités chargées de la biosécurité doivent savoir quels insectes d'outre-mer (environ 46 millions d'espèces) représentent les plus grands risques d'invasion pour notre pays et comment ils sont susceptibles d'arriver chez nous. Les autorités chargées de la biosécurité savent déjà quels insectes sont prioritaires en matière de prévention pour l'agriculture, mais il n'existe pas de liste de ce type pour les insectes susceptibles de nuire à l'environnement australien.