Localisation
SPREP LIBRARY
Éditeur
International Union for Nature Conservation (IUCN)
Année de publication:
2019
Lieu de publication
Gland, Switzerland
Numéro d'appel
[EL]
Pays concernés
Région Pacifique
Langue
English
Identifiant de dossier:
650
Ancien numéro d'identification PEIN:
82529
Notes générales
Disponible en ligne
Disponible en ligne
Rubrique(s) thématique(s)
Espèces envahissantes
Résumé
Cet essai présente une vue d'ensemble des efforts déployés depuis 25 ans pour éliminer les rats du Pacifique (Rattus exulans) des quatre îles du groupe Pitcairn. Après la découverte, en 1991-1992, que les rats réduisaient considérablement le succès de la reproduction des pétrels à godets (Pterodroma spp.), Wildlife Management International a proposé l'éradication. L'éradication a été menée à bien grâce à l'utilisation d'appâts terrestres sur les petits atolls de Ducie et d'Oeno en 1997, et il existe aujourd'hui des preuves de rétablissement des pétrels sur Oeno, mais deux tentatives d'éradication sur l'île habitée de Pitcairn (1997 et 1998) se sont soldées par des échecs. Au début des années 2000, le développement de l'appâtage aérien au cours des années 1990 a permis d'envisager une opération d'éradication sur la quatrième île, Henderson. Les travaux préparatoires sur le terrain en 2009 ont permis de dissiper les doutes dans deux domaines clés : la faisabilité du maintien d'une population captive de râles d'Henderson (Porzana atra) et l'absorption des appâts par les crabes (Coenobita spp.). L'expertise de la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB) a permis d'obtenir le financement nécessaire de 1,5 million de livres sterling, et 75 tonnes d'appâts contenant du brodifacoum ont été larguées en août 2011. Malgré une mortalité importante des râles vivant en liberté, la population, complétée par des oiseaux captifs relâchés, est revenue aux niveaux préopérationnels en 2 à 3 ans. Pendant ce temps, les personnes s'occupant des râles captifs n'ont vu aucun signe de rat avant de quitter Henderson en novembre 2011. Malheureusement, un rat a été aperçu en mars 2012, et la présence continue de rats a été confirmée en mai 2012. Par la suite, le nombre de rats est revenu aux niveaux pré-opérationnels sans aucun signe de "dépassement" de la population tel qu'observé à Pitcairn. L'analyse génétique suggère qu'environ 80 rats, soit environ 1 sur 1 000, ont survécu au largage de l'appât. En l'absence de preuves d'une couverture imparfaite de l'appât ou de déficiences dans la qualité de l'appât ou dans la résistance au brodifacoum, il semble que certains animaux aient choisi de ne pas manger l'appât. Les tests de choix effectués sur les rats de l'île d'Henderson suggèrent que certains rats préfèrent les aliments naturels aux appâts. Cette situation défavorable peut avoir été exacerbée par le fait qu'en août 2011, les fruits naturels étaient plus abondants que prévu en raison de la sécheresse qui a sévi plus tôt dans l'année. Pour surmonter la préférence des rats pour les aliments naturels, toute deuxième tentative d'Henderson pourrait bénéficier d'appâts plus attrayants. En l'absence de tels développements, une deuxième tentative risque d'être un nouvel échec. Le biote d'Henderson survivra à ce retard.
Programme(s):
Localisation
SPREP LIBRARY
Éditeur
International Union for Nature Conservation (IUCN)
Année de publication:
2019
Lieu de publication
Gland, Switzerland
Numéro d'appel
[EL]
Pays concernés
Région Pacifique
Langue
English
Identifiant de dossier:
650
Ancien numéro d'identification PEIN:
82529
Notes générales
Disponible en ligne
Dossier créé: 31-May-2019
Dossier modifié: 16-Feb-2022