Évaluation finale du projet de l'ONU Environnement : Prévention, contrôle et gestion des espèces exotiques envahissantes dans les îles du Pacifique.

Résumé

Les espèces exotiques envahissantes représentent une menace insidieuse et omniprésente pour le bien-être environnemental, économique et humain des îles du Pacifique. Les écosystèmes des îles du Pacifique constituent l'un des principaux points chauds de la biodiversité mondiale, avec un grand nombre d'espèces endémiques particulièrement vulnérables à l'extinction en raison de leur habitat limité et de leur isolement.|Ce livre est destiné à servir de guide pratique, attirant l'attention sur la nécessité de lier les urgences, les catastrophes et le développement, non seulement dans les déclarations politiques, mais aussi de manière pratique. Il identifie les facteurs et processus physiques et sociaux qui déterminent la vulnérabilité aux catastrophes et propose au lecteur une série d'options de réduction de la vulnérabilité dans le cadre du développement et de l'atténuation des effets des catastrophes. Le projet PNUE/FEM Prévention, contrôle et gestion des espèces exotiques envahissantes dans les îles du Pacifique, également connu sous le nom de projet IAS, a débuté le 12 septembre 2012 et devait s'achever le 30 septembre 2016, après une prolongation d'un an. Le projet a été conçu pour soutenir les pays insulaires du Pacifique dans leurs efforts nationaux pour mettre en œuvre les lignes directrices pour la gestion des espèces envahissantes dans le Pacifique - une stratégie du Pacifique pour la gestion des ravageurs, des mauvaises herbes et d'autres espèces envahissantes (Tye 2009) - qui ont été développées et adoptées comme cadre stratégique régional pour la gestion des espèces envahissantes en 2009. À l'origine, dix pays insulaires du Pacifique participaient au projet IAS, à savoir les Îles Cook, les États fédérés de Micronésie, Kiribati, les Îles Marshall, Niue, Palau, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Tonga et Vanuatu. Ces pays ont été ramenés à neuf avec le retrait de la Papouasie-Nouvelle-Guinée à la suite de l'évaluation à mi-parcours, en raison de problèmes liés à la volonté du pays de s'engager dans le projet. Le projet était donc chargé d'apporter un soutien à un ensemble de petits États insulaires en développement (PEID) culturellement, géographiquement et économiquement diversifiés, répartis sur la vaste étendue géographique de l'océan Pacifique. Le projet a été mis en œuvre par ONU Environnement en tant qu'agence de mise en œuvre (IA) et exécuté par le Secrétariat du Programme régional océanien de l'environnement (SPREP) en tant qu'agence d'exécution (EA). Les activités et les sous-projets nationaux ont été facilités par les coordinateurs nationaux du projet et supervisés par les comités nationaux de coordination des espèces envahissantes. Son but "conserver les écosystèmes, les espèces et la diversité génétique dans la région du Pacifique" est large et ambitieux et est soutenu par l'objectif "réduire les impacts environnementaux, économiques et sur la santé humaine des espèces exotiques envahissantes dans les habitats terrestres et marins de la région du Pacifique". Le projet se compose de cinq éléments principaux : Établir les bases d'une gestion durable des espèces exotiques envahissantes (EEE) en suscitant une prise de conscience et un soutien, en renforçant les capacités institutionnelles et humaines et en consolidant la législation, la politique et les protocoles. Définir les problèmes, établir des priorités et prendre des décisions en améliorant les informations de base sur la répartition et le statut des EEE, en établissant des systèmes pour évaluer les risques et établir des priorités d'action et en développant ou en utilisant des techniques de gestion efficaces. Prendre des mesures de gestion en améliorant la biosécurité et la protection des frontières, en prenant des mesures de gestion directe par l'éradication et l'application de méthodes de meilleures pratiques et en restaurant les écosystèmes après la gestion des EEE. Mettre en place une gestion et une gouvernance efficaces et efficientes du projet. Cette évaluation finale du projet est entreprise par le Bureau d'évaluation de l'ONU Environnement afin d'évaluer l'efficacité du projet et son impact futur probable sur l'état de la gestion des EEE dans la région et son impact probable sur les espèces envahissantes et la santé environnementale des pays participants. En outre, le rapport vise à tirer des enseignements et à formuler des recommandations susceptibles d'améliorer le développement et la mise en œuvre de projets multinationaux similaires à l'avenir, tant dans la région du Pacifique qu'à l'échelle mondiale.